samedi 14 février 2015

Le vicomte Victor HUGO, écrivain, sénateur et Pair de France

Victor Marie HUGO (Besançon, 26 avril 1802 - Paris, 22 mai 1885)
Vicomte, Pair de France (1845), sénateur (1876), membre de l’Académie Française (1841), poète, auteur dramatique et romancier.

Armoiries de Pair de France de Victor HUGO (1845)

Parti : au I, d'azur, au chef d'argent chargé de 2 merlettes de sable ; au II, écartelé : au 1, d'azur à une épée d'argent, garnie d'or, accompagnée en chef de trois étoiles mal-ordonnées d'argent; au 2, de gueules à un pont de trois arches d'argent; au 3, de gueules à une couronne murale de quatre créneaux d'argent; au 4, d'azur à un cheval cabré d'or.



Croquis d'armoiries et réalisation sur un buffet de la maison de Victor Hugo


Titre de Pair de France le 13/04/1845 par Louis-Philippe

Source : Bulletin des Lois, le 13/04/1845


Il y avait eu en Lorraine une famille Hugo, issue d'un Georges HUGO, anoblie par le duc de Lorraine le 14 avril 1583, mais elle ne paraît pas avoir de lien de parenté avec celle de Victor HUGO. Celui-ci en repris pourtant les armes qui étaient : "d'azur, au chef d'argent chargé de 2 merlettes de sable" et ajouta sa devise : EGO HUGO.

Source : gallica.bnf.fr


Voici la généalogie de la famille de Victor HUGO :

I. Jean-Philippe HUGO épousa, au commencement du 18ème siècle, Catherine Grandmaire, dont il eut Joseph, qui suit.

II. Joseph HUGO, maître menuisier, épousa :
        le 1° juillet 1755, Dieudonnée Bechet, fille d'un maître cordonnier ;
        le 22 janvier 1770, Jeanne Marguerite Michaud, gouvernante des enfants du comte de Rosières.

De ce second lit, il eut huit fils, dont cinq furent tués aux ligues de Weissembourg. Les autres étaient :
1/ Joseph Léopold Sigisbert, qui suivra ;
2/ Louis Joseph, général de brigade, mort sans postérité ;
3/ François Just, décédé major d'infanterie à Valence, en 1828.

III. Joseph Léopold Sigisbert HUGO, né à Nancy le 15 novembre 1773, décédé à Paris le 29 janvier 1828, lieutenant général, chevalier de Saint-Louis, créé en 1810 comte de Cogolludo, Cifuentes et Siguenza par le roi d'Espagne Joseph BONAPARTE, avait épousé :
        en 1797, Sophie Françoise Trébuchet, fille d'un armateur de Nante
        en 1821, Marie-Catherine Tomas y Saetoni, comtesse de Salcano, veuve d'Anaclet d'Almay.

Du premier lit, il eut :
1/Just Abel, dit le comte Hugo, né à Paris le 15 novembre 1798, homme de lettres, ancien officier, décédé en février 1855 ; marié en 1826 avec Julie du Vidal de Montferrier, née en 1798, décédée le 10 avril 1865, dont : a. Léopold, né en 1828, décédé le 20 décembre 1866, maire de Clameyat, où sa veuve vit encore ; b. Jules, né en 1833.
2/ Eugène, né en 1801, couronné aux Jeux floraux, mort sans alliance en mars 1837, à Charenton.
3/ Victor , qui suit.



Portraits et signature de Joseph Léopold Sigisbert HUGO

IV. Victor HUGO, né à Besançon le 26 février 1802, membre de l'Académie française le 3 juin 1841, pair de France le 15 avril 1845, sénateur le 10 janvier 1876, avait épousé en 1822 Adèle Julie Victorine Marie Foucher, née en 1806, fille de Pierre Foucher, greffier du 1er conseil de guerre, et d'Anne Victoire Asseline ; morte à Bruxelles le 28 août 1868, dont il eut :

1/ Charles Mélanie Abel Victor, né le 2 novembre 1826, mort à Arcachon le 13 mars 1871, marié le 20 septembre 1865 à Anne Caroline Alice Lehoenc (remariée en 1877 avec Édouard Simon, dit Lockroy, député, né à Paris le 17 juillet 1840), dont : a. Georges, né le 31 mars 1867, mort le 26 avril 1868 ; b. Georges, né en 1868 ; c. Jeanne, née en 1870.
2/ François Victor, né le 22 octobre 1828, mort à Paris, sans postérité, le 25 décembre 1875.
3/ Léopoldine, née en 1824, noyée par la barre de la Seine, avec son mari, le 5 septembre 1841.
4/ Adèle, née en 1829.

 Portraits de Victor Hugo. Source : gallica.bnf.fr


Armoiries de Joseph Léopold Sigisbert HUGO, comte de Cogolludo en 1810, père de Victor HUGO.

Cachet de cire rouge portant les armoiries que le général Hugo déclare dans un mémoire au Conseil du Sceau (cf. Louis Barthou, Le Général Hugo, p. 5-6) lui avoir été concédées par Joseph Bonaparte en 1810, avec le titre de comte, puis de marquis l'année suivante : Ecartelé : au 1er, d'azur à une épée d'argent accostée en chef de deux étoiles du même ; au 2e, de gueules à un pont d'argent brochant sur une forêt de sinople ; au 3e, de gueules à une couronne murale d'argent ; au 4e, d'azur au cheval cabré d'or.


Source : Victor Hugo: exposition organisée pour commémorer le centenaire, Bibliothèque nationale (France) - 1952.

HUGO (Joseph-Léopold-Sigisbert), comte de Cogolludo y Cifuentes et maréchal de camp au service de Joseph, roi d'Espagne, le 20 août 1809, confirmé dans son titre par Louis XVIII par ordonnance royale du 21 novembre 1814 et reconnu par Napoléon Ier le 9 avril 1815 ; commandant Thionville aux Cent-Jours ; maréchal de camp en disponibilité le 1er août 1815.

ARMOIRIES (comte le 27 septembre 1810) : Ecartelé : au 1, d'azur à une épée haute d'argent en pal garnie d'or, accompagnée de deux étoiles d'argent en chef ; au 2, de gueules à un pont de trois arches, maçonnées de sable posé sur une rivière au naturel, l'arche du milieu ouverte de gueules et les deux autres ouvertes d'azur ; au 3, de gueules à une couronne murale d'argent ; au 4, d'azur à un cheval gai et cabré d'or.

Source : Les généraux des Cents jours et du gouvernement provisoire, Dominique Labarre de Raillicourt - 1963.

Ecartelé : au 1, d'azur à l'épée d'argent en pal la pointe en bas, accompagnée en chef de trois étoiles mal ordonnées, de même ; au 2, de gueules au pont en chevron de trois arches couvert d'arbres et posé sur une rivière, le tout d'argent ; au 3, aussi de gueules, à la couronne murale, de quatre créneaux d'argent ; et au 4, d'azur au cheval cabré d'or. 

Outre que ces dernières armoiries sont absolument dans le goût et le style de l'empire, elles ont été communiquées à M. de Beauchêne par Victor Hugo lui-même.

Source : L'intermédiaire des chercheurs et curieux - Page 412, 1885

Ecartelé : au 1, d'azur à l'épée en pal d'argent, la pointe en bas, montée d'or et accompagnée, en chef, de trois étoiles mal ordonnées d'argent ; au 2, de gueules au pont de trois arches d'argent, maçonné de sable, soutenu d'une rivière aussi d'argent et brochant sur une forêt du même ; au 3, de gueules à la couronne murale à quatre créneaux, d'argent ; au 4, d'azur au cheval libre, cabré, d'or.

Source : Armorial historique et généalogique des familles de Lorraine - Page 366, Joseph Alcide Georgel - 1882.

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