samedi 7 janvier 2012

Les figures, pièces ou meubles


On appelle figures ou meubles tous les objets qui se placent sur le champ de l'écu. Leur nombre est infini, car chacun d'eux représentant un fait honorable, un voeu, un souvenir ou même un caprice, on conçoit quelle quantité d'objets peut être employée en armoiries. La guerre, la justice, les sciences, souvent même les épisodes de la vie privée, sont venus payer leur tribut au blason, en apportant tous les signes par lesquels on pouvait en caractériser les différents traits.

On a longtemps répété que les armes les plus simples indiquaient la plus pure noblesse. Ce fait, qui peut être vrai, admet cependant un grand nombre d'exceptions. Des familles possédant des armes très simples en ont vu successivement multiplier les meubles à mesure que des membres se distinguaient et obtenaient du souverain le droit d'ajouter à leur écusson quelque pièce commémorative d'une belle action. Ainsi notre première maison de France, celle de Montmorency, portait originairement d'or à une croix de gueules. Bouchard de Montmorency ajouta quatre alérions comme marque des quatre enseignes impériales conquises par lui sur l'armée de l'empereur Othon en 978. Mathieu de Montmorency porta ce nombre à seize, à cause des douze enseignes qu'il prit à la bataille de Bouvines, en 1214.

Les figures sont de quatre sortes: 1°, héraldiques; 2°, naturelles; 3°, artificielles; 4°, chimériques.


FIGURES HERALDIQUES

On nomme ainsi des figures formées de divers signes de convention, et qui sont du plus grand usage en armoiries. On les divise en pièces de premier ordre ou honorables, pièces du second ordre, et pièces du troisième ordre.

Pièces héraldiques de premier ordre ou honorables

Elles sont au nombre de douze, savoir: le chef, le pal, la fasce, la bande, la barre, la croix, le sautoir, le chevron, la bordure, le franc-quartier, l'écusson en coeur et la champagne. Elles sont très fréquemment employées; leur dimension est toujours du tiers de l'écu, sauf pour le franc-quartier, qui n'est que du quart à peu près.
Les anciens auteurs n'en reconnaissaient pas autant; mais, sous l'empereur Napoléon, le blason ayant été en quelque sorte reconstitué, on a admis douze pièces honorables, parmi lesquelles la champagne, qui n'y figurait jamais auparavant.

Le chef
On le place à la partie supérieure de l'écu, dont il occupe ordinairement le tiers. Il représente le casque du chevalier, le bourrelet, ou même la couronne qui couvre toujours sa tête.
Le pal
Il est le hiéroglyphe de la lance du chevalier, et du poteau surmonté d'armoiries que chaque baron faisait dresser devant sa tente ou devant le pont-levis de son manoir: c'était une marque de juridiction. On le place dans le sens vertical.
La fasce
C'est la ceinture du chevalier, dont elle reproduisait la couleur et les ornements. Sa dimension est du tiers de l'écu, et elle en occupe, le milieu dans le sens horizontal.


La bande
Cette pièce représente l'écharpe passée sur l'épaule, ou le baudrier de l'épée. On l'obtient au moyen d'une diagonale tirée de l'angle supérieur de droite à l'angle inférieur de gauche.


La barre
Elle représente aussi l'écharpe du chevalier, mais disposée dans un sens contraire, c'est-à-dire de gauche à droite. Adoptée comme signe de bâtardise, elle a donné lieu à cette expression: né du côté gauche, appliquée à un enfant illégitime. Dans ce cas, elle est ordinairement diminuée de largeur. Celle qui occupe le tiers de l'écu ne peut être considérée comme marque de bâtardise.


La croix
C'est le signe de notre rédemption, qu'adoptèrent naturellement les preux dont la dévotion égalait la bravoure. On la forme au moyen de la réunion du pal et de la fasce. Le fameux labarum de Constantin n'était autre chose que la croix, et elle fut adoptée comme un signe de piété ou de services rendus à la religion. Les événements en ont fait varier les formes à l'infini, et nous donnerons un chapitre spécial pour indiquer les plus usitées.
Le sautoir
On l'obtient au moyen de la bande et de la barre, dont il est la réunion. Quelques auteurs l'ont considéré comme représentant l'étrier, mais il est plus probable qu'on ne doit y voir qu'une variété de la croix. Un fait à l'appui de cette opinion, c'est qu'il est encore nommé croix de Saint-André, ou croix de Bourgogne. Ses formes sont aussi variées que celles de la croix.
Le chevron
Le chevron à la forme d'un compas ouvert dont le point de réunion des deux branches serait vers le chef de l'écu. Il est l'emblème de l'éperon, et on l'a pris encore pour le signe hiéroglyphique des toitures de châteaux, des machines de guerre, et des tours de bois en usage dans les sièges.

La bordure
Cette pièce enveloppe l'écu sans le couvrir entièrement, et est un symbole de faveur et de protection. Les souverains l'accordent comme récompense d'un service signalé, indiquant de cette manière qu'ils défendent celui qui en est décoré contre les embûches de ses ennemis.
Le franc-quartier
Il occupe un peu moins du quart de l'écu, et se place à l'angle supérieur à dextre. Souvent il sert de brisure.


L'écusson en coeur
Plus petit des deux tiers que l'écusson principal, il en occupe le centre ou coeur. C'est presque toujours une concession d'un souverain, ou encore une marque d'amour de la part de celui qui le porte. Souvent dans un tournoi, un chevalier plaçait ainsi au centre de son écu un signe, un rébus, une couleur qui ne pouvaient être compris que de la dame de ses pensées.
La champagne
Cette pièce, qui occupe le tiers inférieur de l'écu, est rarement employée en armoiries; aussi peu d'auteurs la placent-ils au nombre des pièces honorables ou du premier ordre. L'usage en a cependant été consacré dans les armoiries concédées par l'empereur Napoléon, où elle figure au nombre des pièces honorables. Les armoiries accordées aujourd'hui lui conservent le même privilège.


Figures héraldiques de second ordre

Ces figures, que quelques auteurs ont comptées au nombre des pièces honorables, sont d'une origine plus récente, et par conséquent d'un usage moins fréquent que ces dernières. La majorité des héraldistes les ayant toujours séparées des pièces honorables, nous sommes obligés de nous conformer à cette autorité, tout en reconnaissant que la réunion des unes et des autres simplifierait beaucoup les règles du blason.

Le nombre de ces pièces s'élève à huit seulement: le pairle, le canton, le giron, l'orle, le trescheur, la pointe, la pile, le lambel.

Le pairle.
Il se compose de trois rayons partant du centre de l'écu et s'étendant vers les deux angles du chef et le milieu de la pointe, ce qui lui donne la forme d'un Y grec. Sa signification est incertaine, et n'a jamais été déterminée d'une manière positive par tous ceux qui se sont occupés de la science héraldique. Quelques-uns croient y voir la représentation de la sainte Trinité; d'autres, celle des trois vertus théologales. Je possède un manuscrit du seizième siècle, où l'auteur soutient que le pairle est l'emblème de ces trois grandes dévotions du chevalier: son Dieu, son roi, sa dame. Cette dernière explication paraîtrait assez plausible, s'il n'était plus simple de n'y voir que la réunion du pal, de la bande et de la barre, chacun pour la moitié de sa longueur.
Le canton.
Plus petit que le franc-quartier, il n'occupe que le neuvième de l'écu, et se place tantôt à l'angle dextre, tantôt à l'angle sénestre du chef.
Le giron.
Il n'est autre chose qu'un des quartiers du gironné, et s'entend ordinairement de celui qui se meut de la partie supérieure du flanc dextre.
L'orle.
C'est une bordure réduite à la moitie de sa largeur ordinaire, et séparée des bords de l'écu de toute la partie qu'on lui a retranchée.
Le trescheur ou essonnier.
On nomme ainsi l'orle rétréci dans sa largeur. Il est presque toujours double, et souvent orné de fleurons ou de fleurs de lis.
La pointe.
Pièce triangulaire occupant les deux tiers de la base, et montant en angle aigu jusqu'au chef. Quelquefois elle se meut d'un des flancs de l'écu, et il faut l'exprimer en blasonnant, c'est-à-dire remarquer qu'elle est posée en fasce, en bande, en barre, etc. Elle doit nécessairement diminuer de largeur à sa base, lorsqu'elle se trouve multipliée dans l'écu.
La pile.
C'est la pointe renversée. Elle peut aussi être multipliée dans l'écu; dans ce cas elle diminue de largeur.

Le lambel.
Le lambel représente un morceau d'étoffe que l'on emploie le plus souvent pour indiquer une brisure de branche cadette. C'est très rarement qu'on le trouve sur l'écu comme charge principale. Il peut avoir depuis trois pendants jusqu'à neuf.
Figures héraldiques de troisième ordre

On comprend sous ce nom une quantité de figures carrées ou rondes que l'on emploie en armoiries, et à la plupart desquelles on a donné des noms particuliers. Les figures carrées sont le hiéroglyphe de l'homme de bien qui se montre toujours le même sous toutes ses faces; les figures rondes rappellent le souvenir des convois enlevés à l'ennemi, du ravitaillement des armées, souvent aussi de la rançon exigée des prisonniers, ou de celle que l'on avait payée soi-même pour se racheter des infidèles. Ces pièces ont été considérées comme pièces héraldiques, parce qu'au moyen de certaines combinaisons on peut les employer pour couvrir entièrement l'écu, et leur faire représenter ainsi une sorte d' émail, comme on le verra quand il sera question des sécantes partitions.

Les billettes
Ce sont des pièces de bois carrées, un peu plus longues que larges, et posées à plat sur l'écu.
Les carreaux
Pièces de bois tout à fait carrées, et posées comme les billettes.

Les losanges
Pièces carrées un peu allongées et posées sur un des angles.
Les fusées
Losanges très effilés, et quelquefois légèrement arrondis aux angles des flancs.
Les macles
Ce sont des losanges percés à jour au moyen d'une ouverture carrée.

Les rustres
Macles ouverts en rond.
Les besants
Figures rondes représentant les pièces de monnaie, et pour cette raison toujours de métal.

Les tourteaux
Sont de même forme que les besants, mais de couleur.
Besants-tourteaux
Besants composés à la fois de métal et de couleur. On les reconnaît en ce qu'ils se trouvent toujours sur un champ de couleur.


Tourteaux-besants
C'est le contraire des besants-tourteaux. Ils sont placés sur un champ de métal.
Sources :
Traité complet de la Science du Blason, J. d'Eschavannes - 1885
Noblesse, blason, ordre de chevalerie : manuel héraldique, E. Dentu - 1859
Trésor héraldique, A. de La Porte - 1864

vendredi 6 janvier 2012

Armorial Gourdon de Genouillac O

Oberlin-Mittesbach (d').-  Ecartelé, aux 1 et 4 d'argent, au  demi-vol d'aigle; celui du 1er  tiercé en fasce de gueules, d'argent et de sable; celui du 4e tiercé de sinople, d'argent et de   gueules; aux 2 et 3 de sinople, une porte de ville d'or, posée  sur deux boulets de même; sur  le tout de sinople, à la licorne  saillante d'argent, issante du  bas de l'écu.

Obert (d').— D'azur, au chevron d'or, à trois chandeliers de même.  

O'Brien.— De gueules, à trois léopards superposés d'or.  

Occoche (d').— D'argent, à la  fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, becqués et membrés de gueules.  

Odart.— D'or, à la croix de  gueules, chargée de cinq coquilles d'argent.  

Odet.— D'azur, à trois épées  d'argent, les pointes en bas.  

Offay (d').— D'azur, à deux  bandes d'or, accompagnées de  trois larmes d'argent, 2 en chef, 1 en pointe.  

Offignies (d').— De gueules, au sautoir d'argent.  

Ogier (d').— D'argent, à trois  trèfles de sable.    

O'Haguarty.— D'argent, au chêne de sinople; au chef de   gueules, chargé de trois colombes du champ. 

Olimant.— D'argent, à deux  fasces de gueules; au chef de sable.

Olivier (Bretagne).— D'azur, à la colombe essorante d'argent, portant un rameau d'olivier dans  son bec.  

Olivier de Baordon.— D'argent, à trois têtes de lévrier  coupées de sable, les colliers d'or, surmontées d'une quintefeuille de sable.  

Olivier da la Gardia.— Parti emmanché, d'azur et d'argent.  

Olivier de Lacust.— D'argent, à la fasce de gueules, grillée d'or, accompagnée de trois quintefeuilles de gueules.   

Olivier du Pavillon.- D'argent, à l'olivier arraché de sinople, terrassé de même.    

Ollier (d').— D'azur, au chevron d'argent, accompagné en  pointe d'un lion d'or, lampassé de gueules; au chef d'or, chargé  d'une étoile de gueules.  

Omnes.— Losange d'argent et  de sable, à la coupe couverte  d'or en abîme.  

Onffroy (d').— D'argent, au  chevron de gueules, accompagné de trois trèfles de sinople.  

Onfroy (d').— D'or, à la bande  d'azur.  

Ongnies (d').— De sinople, à  la fasce d'hermine.  

Oradour (d').- De gueules, à  la croix clechée, vidée et pommetée d'or de douze pièces.  

Orange de Canvers.— De sable, au chevron d'or, accompagné de trois carreaux aussi  d'or.

Orbessan (d').— D'azur, au  vase d'or.  

Orceaa de Fontette.— D'azur,   à la licorne d'argent.  

Orcises (d').— D'or, à l'ours au naturel de sable, couronné  et emmuselé d'argent.  

Ordener.— Écartelé, au 1er de  gueules, au miroir d'or en pal, après lequel se tortille et se  mire un serpent d'argent; au 2  d'or, à la tête de cheval de sable; au 3 d'or, au pont de trois arches de sable, soutenu d'une  rivière d'argent; le pont chargé au-dessus de l'arche du milieu  d'un écusson du champ, portant une L de gueules ; au 4 d'azur, à l'épée haute en pal d'argent, montée d'or.  

Orange.— Palé d'argent et de  gueules de six pièces; à la bordure de sable, besantée d'or.  

Orfeuille (d').— D'azur, à trois  feuilles de chêne d'or, 2, 1.  

Orgemont (d').— D'azur, à  trois épis d'orge d'or, en pal,  2, 1.  

Orglandes (d').— D'hermine, à six losanges de gueules, 3,  2, 1.  

Origny (d').— D'argent, à la  croix ancrée de sable, chargée  en cœur d'une losange d'argent.  

Oriol (d').— D'azur, à une tour sénestrée d'un avant-mur d'argent.  

Oriot.— D'azur, au chevron  d'or, accompagné de trois molettes de même.  

Oritel.— D'azur, à la croix patriarcale d'or, accompagnée en pointe de deux clefs adossées d'argent, les pannetons en  bas.  

Orléans (d').— D'azur, à trois  fleurs de lis d'or, surmontées  d'un lambel d'argent à trois  pendants..  

Orléans (d').— D'argent, à  l'aigle éployée de sable, accompagnée en chef d'un croissant  de gueules, accosté de deux  étoiles de même; au chevron  de gueules, brochant sur le  tout.  

Orly.— D'or, à l'ours rampant  de sable.  

Ornaison-Chamarande (d').—  De gueules, à trois fasces ondées d'or.  

Omano (d').— Écartelé, aux 1  et 4 de gueules, à la tour d'argent, ouverte de sable; aux 2  et 3 d'argent, au lion de gueules.  

Omans (d').— D'argent, à la  bande desable, chargée de trois  coquilles d'or.  

Orne (d').— D'argent, à cinq  annelets de gueules en sautoir.  

Omezan (d').— D'azur, à un  lévrier rampant d'argent.  

Oro de Pontoux (d').— Écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au lion  d'or; aux 2 et 3 palé d'or et de  gueules ; sur le tout d'argent, à  l'aigle éployée de sable, becquée et armée de gueules.  

Orry (d').— De pourpre, à un  lion d'or, rampant contre un rocher d'argent.  

Orvaux d'Alaneau.— D'azur, à  deux bandes d'argent.    

Oville (d').— De sable, au  lion d'argent, armé et lampassé  de gueules.  

Oryot d'Aspremont.— Écartelé, aux 1 et 4 de gueules, à  trois croissants d'or ; aux 2 et 3  de gueules, à la croix d'argent.  

O'Schiel.— D'argent, au lion  de gueules, accompagné en chef  de deux gantelets, et en pointe  d'une étoile de même.  

Osmond (d').— De gueules, au vol d'hermine.  

Osmont (d').— De gueules, écartelé d'argent, à trois fasces  d'azur.  

Ostrel (d').— D'azur, à trois dragons ailés d'or.  

Oudinot de Reggio.— De gueules, à trois casques tarés de profil d'argent; parti d'argent, au  lion de gueules, tenant une grenade de sable, enflammée de  gueules; chef de gueules semé d'étoiles d'argent.  

Outrequin (d').— D'argent, à cinq loutres de sable, posées  2, 2, 1.

Armorial Gourdon de Genouillac U

Uguie (d').— D'azur, à la fasce  d'argent, accompagnée en  pointe d'une quintefeuille de même.  

Ugues.— D'azur, au cerf passant d'argent, armé et onglé d'or.  

Uguet (Bretagne).— D'azur, à trois têtes de léopard arrachées et lampassées d'or.  

Uguet (d) (Bretagne).— D'argent, à deux croissants rangés  et adossés de gueules.  

Uhart (d').— D'argent, à trois  tourteaux de gueules, chargés  d'un croissant d'argent.  

Ulmes (des).— De sinople, au  lion morné d'argent.  

Urfe (d').— De vair, au chef  de gueules. 

Urre (d').— D'argent, à la  bande de gueules, chargée de  trois étoiles d'or. .  

Urvoy (d').— D'argent , à trois chouettes de sable, becquées, membrées et allumées  de gueules.  

Usie (d').— Fascé d'or et d'azur de six pièces; à la bande de  gueule, brochant sur le tout.  

Ussel (d').— D'azur, à une  porte d'or, accompagnée de  trois étoiles de sable, la serrure et le bris d'huis de même.  

Usson de Bonac.— De gueules, au lion d'argent.  

Ust (d').— Fretté de sable et  d'argent de six pièces.  

Ustou d'Huos.— D'or, au taureau furieux de gueules.  

Uzès (d').— De gueules, à trois  bandes d'or.  

Uzille (d').— D'argent, à la  fasce de gueules, chargée de  trois croissants d'or, et accompagnée de trois trèfles de sinople, deux en chef, une en  pointe.

mardi 3 janvier 2012

Les toques du premier Empire

L'empereur Napoléon avait substitué aux couronnes des nobles titrés des toques surmontées de plumes dont le nombre indiquait la dignité de celui qui les portait. Cet usage ne s'est pas conservé, et les familles anoblies ou titrées par Napoléon ont repris les anciennes couronnes. Cependant, comme les monuments du temps portent ces insignes, il est bon de les faire connaître.

Les princes grands dignitaires avaient une toque de velours noir, surmontée de vair avec porte-aigrette d'or surmontée de sept plumes.


Les ducs ne se distinguaient que par la toque retroussée d'hermine au lieu de vair.


Les comtes avaient la toque de velours noir, retroussée de contre-hermine, avec porte-aigrette en or et argent surmontée de cinq plumes.


Les barons retroussaient la toque de contre-vair, porte-aigrette en argent, avec trois plumes.


Les chevaliers portaient la toque de velours noir retroussée de sinople, surmontée d'une aigrette blanche ou d'argent.


Sources :
Traité complet de la Science du Blason, J. d'Eschavannes - 1885
Noblesse, blason, ordre de chevalerie : manuel héraldique, E. Dentu - 1859
Trésor héraldique, A. de La Porte - 1864
Histoire du blason et science des armoiries, par Gabriel Eysenbach - 1848

lundi 2 janvier 2012

Personnalités

Armorial des personnalités
Armoiries fantaisistes de Molière


Arnauld d'ANDILLI
 Guillaume APOLLINAIRE, poète et écrivain
Antoine ARNAULT, docteur de Sorbonne 
Claude BALLIN, orphèvre 
Pompone de BELLIEVRE, premier président du parlement de Paris 
Isaac de BENSSERADE, de l'académie Française
Claude BERBIER du METZ, lieutenant général des armées du roi et de l'artillerie
Pierre de BERULLE
Maximilien de BETHUNE, duc de SULLY
Jérôme BIGNON, avocat général au parlement de Paris 
Jacques BLANCHARD, peintre ordinaire du roi
David BLONDEL 
Samuel BOCHART
Ismael BOUILLAUD, astronome
Louis de BOURBON, prince de Condé 
Jacques CALLOT, graveur
Jean Pierre CAMUS, évêque de Belley 
Antoine de CAUNES : acteur, réalisateur, scénariste, animateur de télévision 
François CHAUVEAU, graveur ordinaire du roi
Bernardette CHIRAC
Nicolas COEFFETEAU, évêque de Dardanie 
Jean-Baptiste COLBERT, marquis de Seigneley, ministre et secrétaire d'Etat 
Philippe COLLOT, opérateur pour l'extraction de la pierre
François COMBESIS, de l'ordre de Saint Dominique 
Nicolas de CONDORCET, philosophe, mathématicien et homme politique français
Pierre CORNEILLE
Jacques DAVI du PERRON, cardinal
René DESCARTES
Les 3 Alexandre DUMAS
Abraham DU QUESNE, lieutenant général des armées navales du roi 
Abraham de FABERT, maréchal de France
Nicolas Claude de FABRI de PEIRESC
Blaise FRANCOIS, comte de Pagan
Charles du FRESNE, sieur du Cange
Pierre GASSENDI 
Jean de GASSION, maréchal de France
Le général Charles de GAULLE
Antoine GODEAU, évêque de Vence 
 Le Maréchal de GRAMONT, duc et pair de France
Jean-Louis GUEZ de BALZAC, de l'académie française
Achille de HARLAY
Barthélémy d'HERBELOT, interprête des langues orientales 
Le vicomte Victor HUGO, écrivain, sénateur et Pair de France
Pierre JEANNIN, premier président du parlement de Bourgogne 
Jean de LA FONTAINE
Pierre LALEMANT, chancelier de l'université de Paris
Guillaume de LAMOIGNON, premier président du parlement de Paris 
François de LA MOTHE LE VAYER, de l'académie française
Henri de LATOUR d'AUVERGNE, vicomte de Turenne
Jean de LAUNOI, docteur de la Maison de Navarre 
Antoine de LAVOISIER, chimiste français du 18ème siècle
Charles LEBRUN, premier peintre du roi 
Nicolas LE FEVRE
Antoine LE MAITRE, avocat au parlement 
Sébastien LENAIN de TILLEMONT 
Eustache LE SUEUR, peintre de l'académie 
Michel LE TELLIER, chancelier de France
Jean-Baptiste LULLY, surintendant de la musique du roi
François de MALHERBE 
Édouard MANET, artiste peintre célèbre du 19ème siècle
Pierre de MARCA, archevêque de Paris
Papire MASSON, écrivain 
Guy de MAUPASSANT, écrivain français du 19ème siècle 
Claude MELAN, graveur ordinaire du roi
Gilles MENAGE
Kate MIDDLETON
Pierre MIGNARD, premier peintre du roi
Francois MITTERRAND, président de la République Française (1981-1995)
Michel de MONTAIGNE, homme politique et écrivain français
Charles de MONTESQUIEU
François Henry de MONTMORENCY, duc de Piney-Luxembourg
La chevalière de Philippe NOIRET, acteur français (1930-2006)
Olivier PATRU, de l'Académie Française 
François PITHOU 
Nicolas SARKOZY
 Jean-François SARRASIN
Jacques SARRAZIN, recteur de l'académie royale de peinture et sculpture
Joseph SCALIGER
Pierre SEGUIER, chancelier de France
Jean François SENAULT, général de l'oratoire
 Jacques SIRMOND, jésuite
Jacques de SOLLEYSEL, écuyer du roi
Henry de SPONDE, évêque de Pamiers 
STENDHAL, écrivain français du 19ème siècle
Louis THOMASSIN, prêtre de l'oratoire
Jacques-Auguste de THOU, magistrat, historien, écrivain et homme politique français
Honoré d'URFE, chevalier de Malte 
 Adrien de VALOIS, historiographe ordinaire de France
Guillaume du VAIR, garde des sceaux de France 
Jean VARIN, tailleur général des monnaies de France
Jules VERNE, écrivain français du 19ème siècle
Jérôme VIGNIER, père de l'Oratoire 
Dominique de VILLEPIN
Vincent VOITURE, de l'académie française

Armorial Gourdon de Genouillac N

Nacquart.— D'azur, à la fasce  d'or, accompagnée de deux lévriers courants d'argent.  

Nagu (de).— D'azur, à trois losanges en fasce.  

Naillac (de).— D'azur, à deux léopards d'argent.  

Nain (le).— Échiqueté d'or et d'azur.  

Nance (de).— De gueules, à une fasce d'argent; à la  bande de sable brochant sur  le tout.  

Nanterre (de).— D'argent, à  deux fasces ondées d'azur.  

Nanteuil (de).— De gueules, à six fleurs de lis posées  3, 2, 1.  

Napolon (de).— D'azur, au  lion d'or, sur une terrasse de  sable.  

Narbonne-Lara (de).— De gueules plein.  

Narbonne-Pelet (de).— De   gueules, à un écusson d'argent; au chef de sable.  

Nas (de).— D'azur, au lion  d'or, armé et lampassé de gueules.  

Nattes (de).— De gueules, à  trois nattes d'or.

Naturel.— D'or, à une fasce  d'azur, accompagnée de trois corbeaux de sable, 2 en chef,  1 en pointe.

Nau.— D'azur, à cinq trangles d'or, accompagnées en chef d'une flamme de même.  

Nau (de).— De gueules, à la  gerbe de blé d'or, liée de même, soutenue de deux lions aussi  d'or.  

Nau (Bretagne).— D'azur, au  lion d'argent, armé, lampassé de gueules, et couronné d'or, tenant en sa patte dextre une  épée d'argent, la pointe en haut.  

Naudo.— D'azur, à l'ancre  d'argent; au chef cousu de  gueules, chargé de trois croisettes pattées du second émail.  

Navarre (de).— D'azur, au  cheval gai d argent.  

Nave (de).— D'azur, à une  fasce ondée d'argent.  

Nave (la).— De gueules, au navire équipé d'argent, sur une mer de même, accompagné en chef de trois étoiles  d'or.  

Navighier (de).— Tiercé, au  1er d'azur, à trois avirons eu   pal d'or ; au 2e de gueules, au lion léopardé d'or; au 3e échiqueté d'or et de sable.  

Navs (de).— D'or, à la croix  ancrée d'azur.  

Neel (de).- D'azur, à trois mains sénestres d'or.  

Néel de Sainte-Marie (de).— D'argent, à trois bandes de  sable; et au chef de gueules.  

Nègre (le).— D'argent, au chevron de sable, accompagné de trois têtes de Maures de même liées d'or.  

Nepveu (de).— De gueules, à  six billettes d'argent, 3,2, 1; au  chef de même.

Nepveu (le).— D'or, à trois  tourteaux de gueules; au chef d'argent, chargé d'une hure de sanglier de sable.  

Nepveu de la Motte (le).— De gueules, au chevron d'argent, accompagné de trois têtes  de léopard d'or.    

Nerestang (de). D'azur, à  trois bandes d'or, trois étoiles  d'argent entre la première et la  deuxième bande, couchées dans  le sens des bandes.  

Neret.— D'azur, au lion passant d'or; au chef de gueules, chargé d'un épi d'or posé en  fasce.    

Neret (de).— D'azur, à trois  bandes d'or.  

Nerac (de).— De gueules, à  deux épées d'or en sautoir.  

Nesle.— De gueules, à deux  bards adossés d'or, et semé de  trèfles de même.  

Nesle (de).- Burelé d'argent et d'azur de dix pièces; à  la bande de gueules sur le tout.  

Nesmond.— D'or, à trois cornets de sable, enguichés et liés  d'azur.  

Nettancourt (de}.- De gueules, au chevron d'or.     

Neufbourg (de).— Coticé d'or  et d'azur de dix pièeea .  

Neufbourg (de) (Normandie). — D'argent, à dix anaelets de  gueules, 4, 3, 2, 1.  

Neufchatel (de) (Bourgogne).— De gueules, à la bande d'argent.  

Neufville (de).— D'azur, au  chevron d'or, accompagné de  trois croisettes ancrées de  même.  

Neufulla (de la).— Ecartelé, aux 1 et 4 de sinople, à un chien  braque d'or, passant, colleté de  sable, et surmonté d'une palme  d'argent en fasce, aux 2 et 3  bandé de vair et de gueules de  six pièces.  

Neully (de).— De gueules, à  la croix fleurdelisée d'or.  

Neuville.— De gueules, au  cygne nageant sur une rivière, surmontée en chef de deux  étoiles, le tout d'argent.  

Neuville (de).— D'hermine, fretté de gueules.

Neuville (de) (Bretagne).—  De gueules, au sautoir de vair.  

Neuville (de) (Bretagne).— D'argent, à trois chevrons de  sable.    

Nevers (de).— D'azur, au lion  d'or, l'écu semé de billettes de  même.  

Nevet (de).— D'or, au léopard morné de gueules.  

Neveu (de).— D'azur, au lion  passant, ombré et lampassé de  gueules, surmonté d'une fleur  de lis d'or.  

Ney d'Elchingen de la Moskowa.— D'or, bordé d'azur; en  cœur un écusson d'azur, à l'orle  d'or, accompagné à dextre et  à sénestre d'une main armée  d'un sabre, le tout de sable, la  main dextre mouvant de sénestre, et la main sénestre mouvant de dextre; chef d'azur semé  d'abeilles d'or.  

Neyeret (de).- D'or, à la tête  de Maure de sable, tortillée  d'argent, de profil.

Neyeret de Grandville.- Coupé d'azur et d'argent; l'azur chargé d'un rayon de gloire à cinq pointes d'or, mouvantes de l'angle  dextre du chef, et d'une nuée  d'argent mouvante du coupé à  sénestre; l'argent chargé d'une  tête de Maure de sable, au tortil d'argent.  

Neyret de la Ravoye.— D'azur, à la fasce d'or, accompagnée en chef de trois étoiles de  même, et en pointe d'un croissant d'argent.  

Neynrieu d'Omarin.— D'or, au   griffon de gueules, entravaillé  dans un chevron d'argent.  

Nicol.— De sable, à dix coquilles d'argent.  

Nicolaï (de).- D'azur, au lévrier d'argent, colleté d'un collier de gueules, bordé, bouclé  et cloue d'argent; franc-quartier d'azur, au portique ouvert  à deux colonnes, surmontées  d'un fronton d'or, et accompagnées des lettres D, A, de  même.  

Nicolas.— D'azur, à trois têtes  d'enfant d'argent; à la bordure  engrêlée de gueules.  

Nicolas (Bretagne).— De  gueules, à la fasce d'argent, chargée de trois merlettes de  sable, et accompagnée de trois  têtes de loup arrachées d'or.  

Nicolas du Gourdic.— D'argent, à la branche de châtaignier, chargée de trois feuilles  d'azur.  

Nicolas de la Faldenière.—  D'or, au lion de sable, armé,  lampassé et couronné de gueules; au chef du second.  

Nicolas de Kerviziou.— D'argent, au pin d'azur, chargé de  trois pommes d'or.  

Nicolas de Lusse.— D'azur, au chevron dor, accompagné  de deux mains dextres appaumées d'argent en fasce, vers le  chef et vers la pointe de l'écu, d'un croissant de même.  

Nicolas de Trevidy.— D'argent, à la fasce d'azur; au franc-canton vairé d'argent et de  sable.  

Nicole.— Coupé, d'azur sur argent, au phénix couronné des  mêmes émaux de l'un à l'autre, posé sur un brasier de sable,  allumé de gueules, regardant  un soleil d'or, mouvant de l'angle dextre.  

Ninon.— D'azur, à sept étoiles d'argent.  

Noailles (de).— De gueules, à la bande d'or.  

Noan (de).— De gueules, à  trois épees d'argent en pal, les  pointes en haut.  

Noble (le).— D'azur, àla croix  d'or, cantonnée de quatorze  étoiles de même, 8 en chef, 6  en pointe.  

Noblet.— D'azur, à trois gerbes d'argent, accompagnées en  chef d'une devise d'or.  

Noblet (de).— D'azur, au sautoir d'or.  

Noblet (Bretagne).— D'or, à  une fasce engrêlée de sable.  

Noblet de Romery.— D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois aiglettes d'argent.   

Nocey de.— D'argent, à trois  fasces de sable, accompagnées  de dix merlettes de même.  

Noé (de).— Losange d'or et de  gueules.  

Noé (de la).— D'azur, au lion  d'or, armé et lampassé de gueules.  

Noël (de).— D'azur, à la colombe volante d'argent en bande, becquée et membrée d'or; à  la bordure componée d'or et de  gueules.  

Noël (de) (Bretagne).— De  sable, au cerf passant d'or.  

Noël (de) (Normandie). D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois croix de même.  

Nogaret de la Valette.— D'argent, au noyer de sinople; au  chef de gueules, chargé d'une  croisette d'argent pommetée, soutenue d'une foi de carnation.  

Nogent (de).— De gueules, au chevron d'argent.  

Nognès (du).— D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois  fers de lance d'argent.  

Noir (le).— D'or, au chevron  d'azur, accompagné de deux  étoiles de même en chef, et en  pointe d'une tête de Maure de  sable, tortillée d'argent.  

Noir (le).— D'or, au chevron d'azur, accompagné en pointe d'une tête de Maure de sable,  tortillée d'argent; au chef de  gueules, chargé de trois roses  d'argent.  

Noir (le).— D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef  de deux têtes de Maure de sable, au tortil d'argent, et en pointe d'une grappe de raisin  de sable, tigée et feuillée de  sinople.  

Noir (le) (Bretagne).— D'argent, à six annelets de gueules en orle; un écusson d'azur en  abîme.  

Noir-Fontaine (de).— De gueules, à trois étriers d'or.  

Nollent (de).— De gueules, au chef cousu de sinople; à l'aigle d'argent sur le tout.  

Nollent de Limbeuf.— D'argent, à la fleur de lis de gueules, accompagnée de trois roses  de même.  

Nollet (de).— D'argent, au  chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable.    

Nompar (de).— Tiercé en  bande d'or, de gueules et d'azur.    

Nonant de Raray (de). — D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois besants d'or  en pointe, 1, 2.    

Norman (de).— De sable, au  chef cousu d'azur, le tout semé  de billettes d'or; au lion d'or, armé et lampassé de gueules,  brochant sur les billettes.  

Normand (le).— De s'inople, au lion d'argent.  

Normand (le).— D'azur, à la  tête d'aigle, arrachée d'argent, soutenue d'une fasce de même.  

Normand de Lavert (le).—  D'azur, au lion léopardé d'or; au chef de gueules, soutenu  d'argent, chargé d'un léopard  d'or.

Normand de Toumehem (le). — Ecartelé de gueules et d'or; le  gueules au roc d'échiquier d'or; l'or au roc d'échiquier de gueules; sur le tout d'azur, a une  fleur de lis d'or.  

Normand de Villeheleuc (le).— D'azur, au rencontre de cerf  d'or, accompagné de quatre  molettes de même, une en chef, deux en flancs, une en pointe.  

Normant (le).— D'or, au chevron de sable, accompagné de  trois merlettes de sable.  

Normant de la Place (le).—  D'azur, à deux fâsces ondées  d'argent; au chef de même, chargé d'une rose de gueules, accompagnée de deux canettes de sinople affrontées.  

Normanville (de).— D'azur, à  trois merlettes d'or.    

Nos (de).- D'argent, au lion de sable, armé, lampassé et  couronné de gueules.  

Nosay.— De gueules, à la  croix d'or, cantonnée de quatre lionceaux de même.            

Nonet.— D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois  grappes de raisin de pourpre.  

Nourquer (de).— D'or, à une  aigle au vol abaissé de gueules.  

Noury.— D'azur, à la fasce  d'argent, chargée d'un cœur de  gueules, accostée de deux grappes de raisin de pourpre, accompagnée en chef d'un croissant d'argent entre deux étoiles  d'or, et en pointe d'une gerbe  de môme, liée de gueules,  

Noury (de).— Parti, d'azur, au  caducée de sable, et de sinople  au lion d'argent, tenant une  épée de même.  

Noury (de) (Nivernais).—  D'azur, au sautoir d'or, cantonné de quatre couronnes à l'antique de même.       

Noyant (de).— D'argent, à  trois tourteaux de sable, 2, 1; le premier chargé d'une rose d'or.  

Noyelles (de).— D'azur, à un  noyer arraché et fruité d'or. 

Noyelles (de).— Écartelé d'or et de gueules.  

Noyer (du).— D'azur, au chevron d'or, accompagné en  pointe d'une aigle d'or; au chef  de même, chargé de trois têtes  de léopard, arrachées de sable, languées de gueules.  

Noyers (de).— D'azur, à l'aigle  d'or.  

Noyers (des).— D'argent, à  trois mouchetures d'hermine  de sable ; à la bordure dentelée de gueules.  

Nugent (de].— D'hermine, à  deux barres de gueules.  

Nuquet de Beaugis.— D'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueules, celle de la pointe soutenue d'un croissant d'azur; au  chef de même, chargé de trois  étoiles d'or.  

Nuz (le).— D'azur, à l'épée d'argent garnie d'or en bande,  la pointe en bas, accostée de  deux quintefeuilles d'or.  

Nuz de Kerfaven (le).— D'or, à trois tourteaux de gueules.    

Nuz de Kergourmac'h (de).—  D'argent, à trois jumelles de  sable, accompagnées d'un annelet de même en chef.  

Ny (le).— D'argent, à l'écusson d'azur en abîme, accompagné de six annelets de gueules,  

Nyvart.— De gueules, au chevron d'or, accompagné en chef  de deux croissants d'argent, et  en pointe d'un chien passant de même.